jeudi 22 août 2013

Pourquoi la maladie d'Alzheimer n'existe pas.




Nous vieillissons. C'est un fait. Notre peau se creuse, nos organes fonctionnent moins bien, nous perdons nos poils et notre vigueur. C'est également un fait reconnu que certains vieillissent mieux que d'autres.

Le cerveau vieillit lui aussi. Et comme pour le reste, certains cerveaux vieillissent mieux que d'autres.
Lorsqu'une personne a un cerveau qui vieillit particulièrement mal, on lui diagnostique une maladie d'Alzheimer.

Du corps, on cherche aujourd'hui à effacer les marques de la vieillesse. Botox, lifting et tutti quanti.
En fait, chercher un médicament contre la maladie d'Alzheimer, c'est chercher à faire un lifting du cerveau.

D'ailleurs, ça arrangerait bien les firmes pharmaceutiques, d'avoir un médicament miracle contre le vieillissement cérébral. Les gens se bousculeraient à l'entrée des pharmacies et dépenseraient tout l'argent de leur retraite pour avoir la petite pilule qui empêche de vieillir.

Chercher un médicament contre la maladie d'Alzheimer, c'est chercher l'immortalité au-delà de l'éternelle jeunesse.


Un jour, les chercheurs se sont rendus compte que non seulement le vieillissement démographique devenait problématique, mais qu'en plus ils manquaient d'argent pour faire de la recherche sur le sujet. Alors, Richard Butler, un responsable d'une NAH, a dit: Nous devons pratiquer la politique de l'angoisse. Autrement dit, si les gens ont peur de vieillir, ils donneront davantage d'argent pour la recherche sur le vieillissement. C'est alors que la maladie d'Alzheimer leur est apparue comme une évidence.
Une maladie que tout le monde craint.

Sauf que... la maladie d'Alzheimer n'existe pas.

Symptômes :
Les personnes ayant reçu le diagnostic d'Alzheimer présentent une variété énorme dans l'expression des symptômes.
  • présentation amnésique: troubles mnésiques dominants (et des
    déficits dans d’autres domaines)
  • présentation langagière avec un manque du mot prédominant (et
    des déficits dans d’autres domaines)
  • présentation visuelle incluant de façon prédominante agnosie des
    objets, trouble de la reconnaissance des visages, alexie,
    asimultagnosie (et des déficits dans d’autres domaines)
  • présentation exécutive avec troubles prédominants dans la
    raisonnement, le jugement et la résolution de problèmes (et des
    déficits dans d’autres domaines)
(source: 2010 Alzheimer’s Association International Conference on Alzheimer’s
Disease (juillet 2010, Honolulu))


Il faudrait donc trouver un médicament qui soigne tous ces troubles à la fois.

Evolution :
Les personnes ayant reçu le diagnostic d'Alzheimer présentent également une hétérogénéité dans l'évolution de la maladie. Par exemple, 22% d'entre elles présentent une période de stabilité pendant 3 à 7 ans (alors que c'est sensé être une maladie dégénérative à évolution rapide).

Neuropathologie (examen des cerveaux post-mortem) :
Non seulement les personnes ayant reçu le diagnostic d'Alzheimer présentent une hétérogénéité au niveau des lésions cérébrales et des régions endommagées du cerveau, mais en plus de cela, certaines personnes présentant les mêmes lésions n'avaient, de leur vivant, aucun symptôme décrit dans la maladie d'Alzheimer et n'avaient donc pas reçu le diagnostic !


A quoi c'est dû alors...?
Le vieillissement cérébral problématique (donc les personnes qui vieillissent "moins bien" que les autres) serait en fait dû à différents facteurs:
  • Les facteurs biologiques naturels du vieillissement (comme précisé précédemment, le cerveau vieillit à l'instar du corps ou des organes)
    mais également :
  • Les facteurs psychologiques (par exemple, une personne ayant subi un ou plusieurs épisodes dépressifs durant sa vie a davantage de risques d'avoir un vieillissement cérébral problématique)
  • Les facteurs socio-culturels (par exemple, on sait que les personnes qui viennent d'un milieu défavorisé vieillissent moins bien que celles qui viennent d'un milieu aisé; il en est de même pour le cerveau)
  • Les facteurs médicaux (par exemple, le diabète mal contrôlé augmente également les risques)
  • Les facteurs environnementaux (par exemple, la malnutrition ou la pollution sont des facteurs aggravants).

En conclusion.... plutôt que de dépenser des sous à chercher le médicament-miracle-qui-empêcherait-de-vieillir, on aurait meilleur temps d'utiliser ce budget à investiguer les différents domaines à risque, à faire des campagnes de prévention ou à augmenter la qualité de vie de la population (par exemple avec des interventions psychologiques et sociales).
Et surtout, accepter le vieillissement comme une étape de la vie, arrêter d'infantiliser ou de médicamenter les personnes âgées car c'est un tantinet humiliant de finir sa vie dans ces conditions.

La vieillesse n'est pas une maladie.



Blog intéressant sur le sujet: http://mythe-alzheimer.over-blog.com/